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Le faucon

Il est allumé, Zodiac -dit le Faucon- mais il a des excuses. Sa femme a péri dans un accident de voiture et sa fillette est dans le coma depuis trois ans. Ça le rend marginal, zombie, intemporel. Et ses copains flics, qui n’ont de sensible que la gâchette, ne l’aiment pas. Il faudra un sacré déclic pour rendre à l’inspecteur Zodiac sa mémoire et sa pugnacité. Ce déclic s’appelle Gus, un truand qui est allée trop loin et qui n’a plus rien à perdre. Ils seront désormais deux à n’avoir plus rien à perdre. Zodiac va régler ses comptes avec la société -et avec lui-même en traquant Gus dans les rues de Paris, au cours d’un marathon digne des polars américains les plus hard. D’ailleurs, dans «Le Faucon», tout est américain, de la violence exacerbée aux cheeseburgers pris sur le pouce, en passant par la bande son saturée. Tout, excepté le happy end, traitée à la française, c’est-à-dire lyrique et mouillée, pour gommer un peu les excès du scénario. Crédible, « Le Faucon »? Comme une BD, ni plus ni moins. Efficace ? Totalement. Huster-flic ? Il balaye tout le monde et joue les fêlés-désespérés avec une vérité diabolique. Après «La balance» et «L’indic», le polar français donne dans le vertige. Bravo, mais attention aux glissements. SVP, pas de «Faucon n° 2»…

Robert Stack, le héros des «Incorruptibles» effectue son retour au grand écran à l’occasion de « Last river to cross » de Ted Kotcheff («Rambo») un film d’action situé dans les Montagnes Rocheuses, qu’il joue avec un autre costaud, Gene Hackman. Légèrement brûlé à la main sur le plateau de «Canicule» d’Yves Boisset, Lee Marvin est déjà au travail pour sa rentrée américaine dans «Track 39» de Joseph Losey, avec Vanessa Redgrave. Thierry Lhermitte a, pour l’instant, refusé le contrat que lui proposait une major américaine pour partir travailler à Hollywood. Seul objectif : son bateau et une croisière avec femme et enfant. Il faut dire que les producteurs de «Until september» de Richard Marquand, ont découvert avec surprise que le monsieur possédait du talent et un bon accent anglais. Jessica Lange et l’acteur-écrivain Sam Shepard (son partenaire dans «Frances») pourraient se marier d’ici à Noël, si l’on en croit les gazettes d’Hollywood. Même chose pour Woody Allen et Mia Farrow. Henry Thomas, 12 ans, qui fut le fils de MerylStreep et Dustin Hoffman dans «Kramer contre Kramer» de Robert Benton, est cette fois le fils Roy Scheider dans «Tiger man» d’Edward Pressman. Dustin Hoffman, absent du théâtre depuis son succès à l’écran dans «Le lauréat» est de retour sur une scène de Broadway avec « Death of asalesman » mise en scène de Michael Rudman. Il reprend le rôle qu’avait créé Lee J. Cobb, sous la direction d’Elia Kazan en 1948. Orson Welles, Sir Laurence Olivier, Tony Curtis, Peter Lawford, cette brochette de vieilles gloires de l’écran est dirigée par Terence Young, dans les studios d’Elstree, près de Londres, pour «WhereisParsifal ». On chuchote que cette production irait à Cannes, l’an prochain, représenter la Grande-Bretagne. Après le refus de Stanley Kubrick, la MGM a choisi Peter Hyams (« Capricorne one » et « Outland « ) pour mettre en scène «2010, odyssée de l’espace» la suite attendue de «2001…» adaptée du roman d’Arthur Clarke. Budget : 20 millions de dollars. La splendide Kim Basinger a bien de la chance. Elle vient de séduire successivement Sean Connery («Never say, neveragain»), Burt Reynolds «L’homme qui aimait les femmes») et Robert Redford (dans son nouveau film «The natural»). Marilu Henner, la petite amie de John Travolta, s’est rendue à Londres pour une visite à la superstar du ‘film disco sur le plateau de «Two of a kind» de John Hertzfeld,où il a pour partenaire à nouveau Olivia Newton-John.

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