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Police sur l’autoroute et Sony en stéréo

SonyA la rentrée de septembre-octobre, c’est connu, on limite ses sorties. A tort sans doute. Sinon comment lutter contre toutes les morosités de la vie. Un impôt par-ci, un impôt par-là. Il fallait sortir dans sa tête tout le temps. Entre deux péages sur l’autoroute qui le menait à Deauville, Géorgie savait qu’il faisait le bon choix. Il s’était armé, en quittant Paris, de quelques bonnes cassettes audio. Puis il y avait son nouvel autoradio qu’il avait envie d’écouter vraiment. Un Sony du dernier cru (1). Une bête qui, reliée à un amplificateur de la même famille, crachait ses 160 watts (2), comme si c’était la plus naturelle des choses. Géorgie enclencha la première cassette, c’était Synchronicity (AM Records) de Police. Et d’un coup, ce fut comme si Sting, le chanteur et ses deux complices avaient pris place avec armes et bagages dans sa voiture. Tout vibrait, ou plutôt frissonnait de superbe et d’émotion. Étonnante, la maestria de ce trio infernal, qui d’album en album affiche à chaque fois plus de force. La nouvelle chaîne autoradio de Géorgie révélait toutes ses richesses, grave et profonde, fine et majestueuse, juste quand il le fallait. Géorgie changea de cassettes. Il mit le dernier Elvis Costello, Punch the clock (Distr. RCA), une merveille de raffinement et d’élégance. A écouter le cœur et les oreilles dehors, sans cesse, comme pour en retirer à chaque fois un peu plus de plaisir. Géorgie regarda sa montre. Il commençait à avoir faim. Mentalement il déploya son emploi du temps : déjeuner au restaurant «Les Vapeurs» ou à «L’excelsior», l’un et l’autre servaient d’excellentes moules à la crème, et puis promenade sur la plage. Et si le temps ne le permettait pas, aller peut-être voir un film présenté au Festival du cinéma américain (voir notre article sur Deauville). Géorgie arrêta son lecteur de cassettes pour écouter la radio. Son attention fut aussitôt attirée par une chanson qu’il avait écoutée la veille sur radio 7 dans l’émission de Rocky Chignole. Il se rappelait maintenant c’était la petite Céline Vincent, qui chantait J’ai 13 ans, très envie (WEA). 11 augmenta le volume du son. Céline chantait avec une conviction et une assurance rares. Son rock, léger et alerte, était de ceux qui habitait la tête. Une fois écouté, on n’avait plus envie de s’en décrocher. La chanson touchait à sa fin, et Géorgie se souvint que Céline tenait aussi une chronique junior dans RioT (oui, c’est bien la même !) En fermant sa radio, Géorgie se promit de s’arrêter chez le premier disquaire pour se faire un petit cadeau. C’était toujours ça de gagné sur la morosité.

PS: À la veille de la première de Sylvie Vartan au Palais des Congrès (du 10 septembre au 20 novembre), on pouvait voir dans toutes les librairies son livre « Si je chante » (Éditions N° 1 Filipacchi). Cet ouvrage revu et corrigé par rapport à l’édition de 1981 est un survol de la vie professionnelle et privée de Sylvie Vartan, illustré par de grands photographes : Jean-Marie Périer, Michael Childers, Helmut Newton, Bernard Leloup, etc. «Si je chante» est un excellent complément au concert et à son nouveau disque «Danse ta vie» (RCA). De quoi ravir, trois fois plutôt qu’une, les fans de Sylvie, et les autres.

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