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Retour sur la saga Dune

DuneC’est un véritable culte qui, dans le monde entier, entoure la saga de Frank Herbert. « Dune » a ses fidèles, ses inconditionnels, qui rêvaient depuis longtemps de voir l’énorme cycle romanesque adapte à l’écran : comment ne pas les décevoir ? C’est Raffaella de Laurentis, la fille de Dino, qui s’est lancée dans cette folle entreprise. Le réalisateur, lui, avait toute la confiance des amateurs de fantastique, puisqu’il a signé « Eraserhead » et « Elephant man » : David Lynch. Le résultat, c’est assurément une très belle production. Les décors sont fignolés, les effets spéciaux sont spectaculaires à souhait, et une brillante distribution a été réunie : Jose Ferrer est l’empereur Shaddam, Silvana Mangano la sorcière en chef, Kenneth McMillan l’horrible baron volant Harkonnen, Max Von Sydow un savant écologiste, il y a aussi Sting, Linda Hunt, Sean Young et Dean Stockwell… Mais (que les adorateurs de « Dune »me pardonnent) l’histoire embrouillée de Herbert est-elle un bon scénario ? Et puis l’overdose mystique est indigeste. Reste donc, paradoxalement, un bon spectacle de science-fiction bien construit, bien filmé. Demi-échec, ou demi-réussite…

Docteur Folamour

Docteur FolamourLe spectre d’Hiroshima pouvait-il être le prétexte d’une comédie ? Oui, répond sans hésiter Stanley Kubrick, qui utilise la hantise nucléaire comme ingrédient d’une farce loufoque. Il a imaginé qu’un général américain (Sterling Hayden) complètement allumé, persuadé que les communistes ont empoisonné l’eau potable des USA, lance une attaque-surprise contre l’URSS. Les B-52 foncent vers leur objectif, et la base est isolée du reste du monde, si bien que le Président lui-même ne peut rien faire. Les codes de sécurité sont ainsi conçus que, pour éviter toute opération d’intoxication, il est impossible de communiquer avec les engins en mission… Hypothèse folle ? Pas complètement ! il est en effet reconnu que le risque majeur de conflit atomique réside dans l’erreur humaine. Au-delà de l’humour noir, c’est donc une mise en garde terrifiante que Kubrick lançait en 1963 – et rien ne s’est vraiment arrangé depuis, au contraire. Mais « Docteur Folamour », rassurez-vous, est surtout un film désopilant de férocité absurde, avec an Peter Sellers en pleine forme dans trois rôles différents, et le génial George C. Scott, et Sterling Hayden (ex « Johnny Guitar ») en général pris de folie. Un chef-d’œuvre !

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