Fan de Loire-Atlantique

On vous informe sur votre région

Des vidéoclips et du rock 18 heures par jour

Suivre Michel Platini dans ses œuvres à la Juventus de Turin. Des films, des séries américaines, du sport en permanence. Les fous d’images ont l’embarras du choix. Ils peuvent recevoir jusqu’à 20 chaînes de télévision sur le récepteur grâce à trois satellites de télécommunications : l’européen ECS1 F1 également baptisé Eutelsat 1 F1. Intelsat V F4 et le soviétique Gorizont. Le premier diffuse 13 programmes, le second 6 et le troisième un seul. Situés à 36 000 kilomètres au-dessus de nos têtes, ces trois engins spatiaux arrosent la France avec des programmes américains, anglais, allemands, italiens, français et même russes. Les capter exige deux conditions : se doter du matériel nécessaire ; être prêt à dépenser de 25 000 à 70 000 francs, ou même plus. Car la télévision par satellite reste chère, et même très chère.
Michel Platini
Les « image lovers » prêts à signer un chèque d’une telle somme n’ont aucun mal à trouver l’équipement nécessaire. Une dizaine de sociétés ayant pignon sur rue proposent de tels systèmes de réception privée : le franco-hollandais Portenseigne (Philips), le français Tonna, l’espagnol Tagra, le scandinave Salora, le hollandais Tratec, les allemands Wisi et Fuba, les japonais DX et Maspro, l’américain Scientific Atlanta, TV Space. Les uns sont homologués par les PTT, les autres en cours d’homologation. Des distributeurs et installateurs proposent leur matériel : la Fnac, LST, TPE, STT, etc. Un magasin entièrement consacré à la télévision par satellite grand public, Victor Hugo Satellite, s’est même ouvert récemment à Paris. Attention toutefois. Acheter un système de réception de télévision par satellite n’est pas aussi simple que choisir un magnétoscope. Encore nouveau et susceptible d’importantes améliorations technologiques qui pourraient s’accompagner de baisses de prix, un tel système se compose d’une antenne parabolique équipée d’une tête d’un diamètre inférieur ou égal à trois mètres, d’un tuner « spécial satellite » ou démodulateur-sélecteur et d’un téléviseur bistandard Pal-Sécam. L’antenne capte les signaux en provenance du satellite.

Son diamètre dépend de votre position géographique. Il varie entre 1.20-1.50 mètre ou moins à Paris ainsi que dans le nord de la France si on souhaite capter dans de bonnes conditions le satellite ECS 1 F1. Un fabricant propose même des paraboles d’un diamètre de 75 cm en affirmant que cela suffit dans le nord-ouest de la France. Le critère le plus simple pour vérifier est encore d’observer la qualité de l’image. Et ce, quelles que soient les conditions météorologiques. Installée dans un jardin, ou sur un toit, la parabole ne doit pas être « aveuglée » par des obstacles. Un arbre ou même un simple poteau suffisent pour affaiblir les signaux transmis par le satellite. Elle ne peut de plus capter qu’un seul satellite à la fois. Tout dépend de la direction dans laquelle elle est dirigée. Si on désire capter ECS 1 F1 et Intelsat V, il faut soit installer une seconde parabole soit régler manuellement l’antenne à chaque fois. Cette possibilité qui relève de la bidouille et du sport quand la parabole est située sur le toit ou quand il pleut, est à déconseiller. La solution la plus pratique est encore de s’équiper d’une antenne motorisée qui garde en mémoire la position des différents satellites. Une fois capté par l’antenne, les signaux sont dirigés vers la tête SHF (Supra Haute Fréquence). « Oreille hyper-sensible », elle est également appelée convertisseur. Selon les émissions que l’on v eut recevoir, on doit l’orienter horizontalement ou verticalement. La solution ? Installer un moteur sur la tête. Mais le plus efficace est encore de choisir une antenne avec deux têtes pour tout capter sans avoir à changer quoi que ce soit. A l’exception de la seule première chaîne soviétique. Gorizont, qui la diffuse, exige un système totalement différent incompatible avec celui d’ECS 1 F1 et d’Intelsat V F4. Une fois captés et transformés par l’antenne équipée d’une ou deux têtes, les signaux sont transmis via des câbles vers un tuner « spécial satellite » ou démodulateur-sélecteur. Il est nécessaire de passer autant de câbles que de têtes entre la parabole et le tuner. Leur qualité est primordiale. Un mauvais câble ou un câble trop long peut gâcher la qualité de l’image. Branché sur le poste de télévision par l’intermédiaire de la prise péritel, le tuner permet de sélectionner le programme de son choix.
tuners que de chaînes
En général, des touches préréglées facilitent les réglages. Les passionnés de l’image qui désirent regarder plusieurs programmes en même temps, doivent prévoir autant de tuners que de chaînes. Un récepteur capte certes tous les canaux, mais un seul à la fois. Dernier point important, le poste de télévision. Il doit être obligatoirement bistandard Pal-Sécam. Tout comme le magnétoscope si on souhaite enregistrer des émissions. La quasi-totalité des programmes est en effet diffusée en Pal. Les propriétaires d’un appareil Sécam devront soit le changer soit installer un décodeur Pal-Sécam. D’autres accessoires viendront en complément : un décodeur (plusieurs milliers de francs) pour regarder Sky Channel diffusée en cryptée ; un décodeur stéréo (près de 15 000 francs) pour apprécier la chaîne musicale Music Box. Outre l’équipement, il faut également compter entre 3 000 et 15 000 francs pour l’installation d’un système de réception de télévision par satellite. Les passionnés de bricolages ou de système D pourront toutefois économiser cette somme en montant eux-mêmes une parabole dans leur jardin ou sur leur terrasse. En revanche, la loi interdit de réaliser soi-même toute installation d’une antenne sur un toit. En admettant s’y risquent, plusieurs sociétés proposent des kits. Il est notamment une dalle de béton pour que la parabole soit stable malgré la force du vent. La position de l’antenne doit en effet être précise au degré près. Mais quels que soit le système ou la formule choisis, les dingues de la télévision par satellite devront encore payer aux PTT une taxe de 440 francs par an pour avoir le droit d’ouvrir leur téléviseur sur le reste du monde.

En résumé, quatre règles sont à respecter avant tout achat : choisir les programmes que l’on souhaite regarder, s’assurer que l’antenne peut être installée avec un dégagement suffisant, définir le matériel nécessaire de façon à recevoir dans le plus confort les émissions, demander une étude et un devis à plusieurs installateurs avant toute décision.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *