Fan de Loire-Atlantique

On vous informe sur votre région

Le Fantôme du Paradis

Le Fantôme du Paradis
Imaginez le choc, en 1974, lorsque nous avons découvert ce « Fantôme du paradis ». Sur un vieux thème du cinéma fantastique, imaginé par Gaston Leroux et adapte de nombreuses fois à l’écran (notamment par Terence Fisher), de Palma nous offrait un ouragan de nouveautés, de rock’n roll, de clins d’œil et de folie. La version Lon Chaney — muette — ne manquait pas de charme, grâce au masque et au jeu de l’acteur… mais les versions parlantes, et surtout chantantes, craignaient sérieusement. Les numéros d’opéra tuaient le climat de peur et de claustrophobie, engendré par la présence d’un tueur fou dans les murs du théâtre. De Palma, lui, a su dépoussiérer tout cela, mais sans oublier sa passion pour le fantastique et l’épouvante. Son film à la vivacité colorée et le rythme effréné des bandes dessinées. Il a aussi un délire sauvage que reprendront plusieurs chanteurs de rock et de hard rock dans leur performance scénique on leurs vidéoclips. De Palma sait allier la satire au romantisme. Son trio (Winslow le compositeur fou, Swan le producteur qui a vendu son âme au diable et Phoenix la pure jeune fille) est en perpétuel équilibre extra parodie et premier degré. En fait, trêve de décorticage, l’évidence est là : « Le fantôme du paradis » séduit parce que c’est un cocktail nouveau et savamment (mais aussi – je crois – intuitivement) dosé, où la musique joue un grand rôle. Un must de votre vidéothèque !

Les Griffes de La Nuit

Les Griffes de La NuitUne adolescente américaine que tout prédestine à la tranquillité et au bonheur est un soir la victime d’un horrible cauchemar. Lorsqu’elle le raconte à ses amis, ses derniers avouent aussi avoir eu les mêmes visions d’horreur. Le soir même, sa meilleure amie est sauvagement assassinée. La police suspecte et recherche son fiancé. Mais c’est bientôt son tour, à lui aussi. L’enfer commence. Le maitre es sang, Was Craven, a frappé.
L’auteur de « La colline à des yeux » et de « La dernière maison sur la gauche » n’est pas un homme à faire dans la demi-mesure. « Les griffes de la nuit » ne fait pas exception à la règle, qui vous fait décoller une bonne dizaine de fois de votre fauteuil et monter le sang à la tète. Sur un scénario qu’il a lui-même écrit et dans lequel il s’amuse génialement a balader acteurs et spectateurs entre la mince paroi qui sépare les rêves de la réalité, Wes Craven excelle et fait mouche à chaque rebondissement de l’action. On ne marche pas, on galope à perdre haleine. Et ce ne sont certainement pas les jurys pétrifiés d’Avoriaz, qui ont décerné ce film le prix d’interprétation féminine à Heather Langenkamp et le prix de la critique, qui vous diront le contraire. Attention, ne fermez pas les yeux, ne dormez pas !

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *